J’irai danser chez l’empereur
Comédie dramatique, et thriller. Comédie, par la nature de l’action : une incroyable facétie estudiantine, aux retombées médiatiques internationales. Dramatique, en raison du pays de dictature dans laquelle elle s’opère : la Centrafrique de Bokassa. Thriller, pour les intrigues de sous-main menées par des protagonistes. Le livre…
En 1977, cet étudiant en droit, roi de l’ordre rabelaisien de Basoche de Poitiers, manœuvre pour se faire inviter au couronnement de Bokassa, en s’affirmant véritable roi. Les services d’organisation de ce grandiose événement ultramédiatisé, finissant par lui envoyer une double invitation, le pseudo-roi, pris à son propre jeu, convainc sa fiancée de faire la reine ; et le couple s’envole… Sur place, les honneurs lui sont réservés comme aux autres grands de ce monde, limousine avec chauffeur, villa avec personnel, rencontres d’altesses… Et le couple vit, dès lors, dans l’angoisse permanente de se voir découvrir et emprisonnés, tout en savourant l’excitation de la situation : participer au sacre historique. L’histoire relate des faits réels. D’autres faits obscurs se rajoutent. Il vous en sera dit plus en fin d’ouvrage. Sur le ton stylistique du livre, prévenons qu’il faut s’attendre à une écriture débridée, le roi de Basoche et consorts ayant monté l’opération étant des étudiants et se comportant comme tels, même si la frousse finit par leur distiller du plomb dans la tête ; d’ailleurs, peut-être en prendront-ils !? Bonne lecture. Quelle chance vous avez, vous voilà en partance pour Bangui…