Bookelis pousse mon roman de suspense social
Sur l’impulsion de l’éditeur distributeur Bookelis, le site de vente Kindle Amazon propose mon roman L’IMPOSSIBLE AMOUR à 0,99 €, au lieu de 3,99 €, pendant tout le mois de juillet 2025. C’est le moment de se lancer dans sa lecture…
Ce récit raconte une attirance amoureuse entre un prêtre de village et une paroissienne mariée, mère de famille, dans les années 1970 ‒ à une époque charnière, entre les anciennes conventions et l’émergence d’une liberté nouvelle. L’histoire de ce livre est elle-même assez longue, en voici quelques éléments…
Ce roman a commencé d’être imaginé dans les années 1990. À l’époque, un prêtre de campagne m’a aidé à rassembler la documentation. Il y a mis pas mal de lui-même, sans jamais vraiment dire ce qui provenait de sa propre vie… ce qui ajoutait un certain mystère (!).
J’ai ensuite écrit cette histoire en m’inspirant de personnages bien réels du village, en y mêlant aussi des événements locaux …
Quelque temps plus tard, j’ai eu l’idée un peu folle de réécrire cette histoire en alexandrins. Un vrai défi. Mais pas juste pour le style ou le plaisir du vers. Je voulais aussi poser une contrainte, en écho à celles que l’Église impose au prêtre et, plus largement, à la société. Une façon de montrer ce que signifient : suivre des règles.
Et puis, encore après, j’ai repris le tout en prose. Mais une prose qui garde la trace du rythme, comme une empreinte discrète de la versification. Ça donne une écriture fluide, mais avec ce fond de contrainte toujours là, presque en sourdine.
Un lecteur a bien perçu cela dans sa lecture. Il l’a traduit ainsi dans son commentaire :
« UN BEAU DÉFI AUX CONVENTIONS »
« Voilà un roman qui sort des sentiers battus. Réjouissant. D’abord, le style. D’apparence simple, mais audacieuse. Le phrasé cadencé épouse le rythme monotone de la vie provinciale qui appesantit les désirs interdits des deux personnages principaux. La France des Trente Glorieuses ,le foot, le bistrot, les potins. Convivialité de façade mais aussi des normes. L’auteur ne se contente donc pas de raconter une histoire (ce qu’il fait formidablement) mais la forme de son roman nourrit le propos. Le style devient matière, en corrélation avec l’histoire. Quand un écrivain travaille ainsi la langue au corps, cela s’appelle de la littérature. À propos de corps, ceux des personnages peuvent parfois s’exprimer, à l’abri des regards, clandestinement, cassant le rythme du récit… autant que de la normalité qui les étouffe. Car, en deuxième lieu, il y a le thème abordé. De l’audace, encore de l’audace. L’histoire d’amour concerne une femme mariée… et un prêtre. Femme de chair, homme de chaire. L’amour d’une femme, l’amour de Dieu : les deux, aussi sincères l’un que l’autre, sont-ils conciliables ou ne peuvent-ils aboutir qu’à une tragédie ? Un livre qui laisse des traces, fait réfléchir après l’avoir lu. Sur le désir, sur le devoir, sur les règles établies. Sur le sentiment amoureux. Ne devrait-on pas envoyer un exemplaire à notre pape François, dont la réputation d’ouverture n’est, semble-t-il, plus à prouver ? » David Pascaud